Depuis quelques jours, l’élan de solidarité en faveur des réfugiés ne se dément pas. En Loire-Atlantique, les associations s’efforcent de canaliser les bonnes volontés. Des villes prennent aussi des initiatives.

Depuis quelques jours, l’élan de solidarité en faveur des réfugiés ne se dément pas. En Loire-Atlantique, les associations s’efforcent de canaliser les bonnes volontés. Des villes prennent aussi des initiatives.

« C’est une goutte d’eau dans l’océan. Mais si chaque commune d’Europe se montre solidaire, on peut relever le défi. » Roch Chéraud, maire sans étiquette de Saint-Viaud - commune du Pays de Retz comptant 2300 habitants - a l’aval de son bureau municipal. La cité qu’il administre devrait donc se porter candidate pour accueillir des familles de réfugiés syriens. La proposition doit être validée jeudi en conseil. « Le logement d’urgence de la commune est occupé mais j’ai écrit à l’évêque de Nantes pour savoir s’il était possible d’utiliser l’ancien presbytère comme lieu d’accueil, énonce Roch Chéraud. S’il y a nécessité de rafraîchir les locaux, de donner un coup de badigeon, la ville peut assumer. Tout comme nous prendrons en charge l’eau et l’électricité, mais aussi les frais de restauration scolaire pour les enfants. Le bâtiment doit pouvoir abriter deux familles syriennes. »

A Fégréac, le maire divers gauche Yvon Mahé est également « favorable à titre personnel » à l’idée d’accueillir une famille. Le conseil devrait être sollicité sur la question, peut-être dès la prochaine session le 21 septembre. « On est une petite commune, on ne va pas faire de miracle, note Yvon Mahé. Et on ne va mettre des familles dans des granges. Mais peut-être que des particuliers vont se manifester et mettre à disposition des logements libres… »

Nantes et Saint-Nazaire prennent les devants

Dès vendredi, Johanna Rolland et David Samzun, maires PS de Nantes et de Saint-Nazaire, ont dit leur volonté de rejoindre « le réseau de villes solidaires pour l’accueil des réfugiés », répondant ainsi favorablement à l’appel du Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis. En tant que présidente du réseau Eurocities, Johanna Rolland souhaite aussi mobiliser ses collègues d’autres grandes villes européennes et obtenir, pour les villes solidaires, « un soutien de l’Union pour des mesures urgentes d’accueil ».

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L’élue rappelle aussi que ville planche actuellement sur un programme d’accueil de sept familles syriennes porté par l’association France Terre d’asile. « Nantes est également la seule ville de France à gérer pour le compte de l’État un Centre d’hébergement provisoire de réfugiés, et nous étudions la possible augmentation de la capacité d’accueil de cette structure », précise Johanna Rolland.

La ville note aussi les appels des citoyens qui proposent leur aide. Des élus d'autres communes réunissent leur bureau municipal ce lundi soir pour évoquer le sujet.

« Il faut aussi encourager l’initiative privée, reprend Roch Chéraud, maire de Saint-Viaud.J’espère que ça va bouger, qu’il va y avoir un effet boule de neige… »

Dossier complet ce mardi 8 septembre dans Presse Océan.

Source: presseocean.fr